Les bibliothèques de la ville de Ain Oulmène et de Draâ El Miad sont sous-utilisées et perdent leur principale vocation

Le coût de réalisation de ces deux bibliothèques étant estimées à près de 3 milliards de centimes de Dinars,achevées depuis prés de quatre années ,équipées demeurent à ce jour sous-utilisées et en compte malheureusement quelques livres.
Celle de Ain Oulmène est reconvertie en plusieurs services de l’état civil,des élections et autres services n’a pu retrouver sa réelle vocation sauf ces derniers jours ,elle a ouvert ses portes pour les élèves désirant se documenter et préparer leurs examens scolaires de fin d’année (BAC ,BEM , et la 6ème).
Salut,
Juste une petite remarque, au passage.
Il y a en face de la façade Est de la bibliothèque, là où il y a le nouveau centre du foncier, la CNEP, etc., un réservoir souterrain de mazout qui gâche complètement la propreté du site. N’y a-t-il pas moyen de le déplacer ou, à tout le moins, nettoyer régulièrement cet endroit ?
Bonjour
Désolé de ne t’avoir pas répondu rapidement.
Oui les solutions existent mais…
Par exemple, le parc de la commune devrait être délocalisé mais je ne sais pas , la décision tarde à venir.
Le parc de la commune pourrait être équipé, par une station de lavage et de service, d’un magasin de pièces de rechange ,peinture, produits entretien etc…étoffé bien sûr avec des cadres compétents.Tout ça sera géré par un outil informatique.
Mais là je rêve…
A+++
Le parc communal dispose presque de tout ce que tu évoques quoique pas dans les normes désirées, notamment les magasins de pièces de rechange, peinture et autres ainsi que des cadres relativement compétents. Le problème est ailleurs et est d’ordre financier, ce qui va sans permettre de déplacer la citerne de gas-oil de 30 000 litres, car l’opération est réellement coûteuse en temps et en argent. D’ailleurs, on ne peut pas déplacer la citerne et la solution serait d’abandonner l’ancienne et d’installer une nouvelle citerne. Je ne pense pas que l’exécutif communal ne soit pas sensible à cette situation, mais pour celui qui n’est pas au courant de la gestion des finances publiques, une situation pareille demeure incompréhensible. Pourtant ce n’est pas la décision de déplacer le parc et la citerne qui manque, mais plutôt l’argent, lequel est venu à manquer aux communes depuis quelques années et cela bien avant la crise, et la commune ne vit plus aujourd’hui qu’avec les subventions de l’Etat, même pour payer ses employés, à l’instar de la majorité des communes d’Algérie.
Salut,
Pas de souci.
La seule chose qui m’intéresse perso, comme c’est le cas de beaucoup d’habitants de Ain-Oulmène, je suppose, c’est de voir leur ville prospérer, se développer et présenter un visage acceptable, digne du 21e siècle et des potentialités existantes.
Restons donc optimistes et faisons en sorte que les bonnes idées se diffusent au sein de la société et atteignent éventuellement les responsables, à tous les niveaux…
Bonjour
Merci pour les commentaires et à bientôt.
Salut,
Le problème de ces bibliothèques municipales, c’est qu’elles sont venues en retard, à un moment où le monde a complètement changé et est en train de basculer vers le numérique. On aurait aimé les voir naître quelques décennies plus tôt quand la jeunesse, livrée à elle-même et néanmoins avide de savoir, en avait le plus besoin.
Cela étant, je ne cracherais pas perso dans la soupe. Même si l’on peut gagner une poignée de lecteurs assidus, c’est déjà une bonne chose, car la circulation des idées est nécessaire et le bouche à oreille fera le nécessaire.
Pour le reste, il ne tient qu’aux responsable de cet établissement d’organiser des événements périodiques, d’alimenter régulièrement leur fonds bibliothécaire et de mener une campagne pour attirer pus de lecteurs, comme cela se fait un peu partout…
Déjà que les gens ne lisent plus, voilà que des structures destinées à être des bibliothèques sont reconverties en annexes administratives.
Cependant, le phénomène de baisse de fréquentation des bibliothèques classiques est mondial. Peut-être aussi qu’avec internet et l’édition numérique, nous sommes en train de vivre un passage à un autre mode de culture où le livre-papier ou même les autres médias tels que la radio et la télévision sont devenus obsolètes.
Personnellement avec internet, j’ai téléchargé des centaines de livres classiques et autres, et j’en dévore en moyenne un par jour, chose que je n’aurais pu faire avec une bibliothèque classique, où l’accès et le choix des livres est limité.