Par David P Carroll,19 mai 2022
Le Soleil en Algérie.
Par une chaude journée ensoleillée
Je suis tombé amoureux aujourd’hui oh
Quel sentiment à l’intérieur
Mon cœur oui mon cœur
Et la belle
Fleurs parfumées sur
Les rives du fleuve et les
Des collines vertes si lumineuses
Et le ciel est si beau
Et bleu et il n’y a pas un nuage
Dans le ciel et je marche lentement
Et la vie est si merveilleuse
Et paisible aujourd’hui et le
Les fleurs sourient
Dans la chaude lumière du soleil et
Les petits oiseaux chantent
Toute la journée et le
Il fait si beau aujourd’hui et
je suis assis en train de boire mon vin
Et avec un sourire sur mon visage
Je suis si heureux dans ce beau
Endroit ensoleillé Algérie
Et mes souvenirs seront
Ne s’efface jamais
Et le
Joies et bonheur
j’ai eu toute la journée
Dans ce beau
Pays l’Algérie d’aujourd’hui.
- Par Abdelbaki de Rirha Guebala et Taguiche des Rirha Dahara partagée par KN
Poèmes de Rirha (Righa),publiés le 19 avril 2021 et rapportés par Alexandre Joly entre 1890 à 1910 à Ain Oulmène ex Colbert écrits par les nommés les troubadours « Goualas » du Souk du Jeudi de Ain Oulmène Abdelbaki des Rirha Guebala et Taguiche des Rirha Dahara.
Cliquez sur le lien ci-dessous pour visualiser les poèmes et Bonne lecture !!!
Poésie de Rirha (Righa) rapportée par Alexandre Joly entre 1890 à 1910 Ain Oulmène ex Colbert
- Par Douhil Hacène,Sétif Le 8 Mai 1969
8 MAI 1945
Le glas avait sonné,
Tous avaient compris,
Qu’il fallait se déchaîner
Pour purifier la Patrie
O ! Sétif, dont le nom reflète,
Que de blessures t’ont laissées ces émeutes
Que d’humiliations a subi ton cœur
Que de montagnes inondées par tes pleurs
Guelma ! que d’enfants innocents
Ont succombé au fond de tes fours
Que de cris et de sang
T’avaient noyé ce jour
Kherrata ! tes roches témoignent encore
L’atrocité de ta lutte acharnée
O ! Combien d’hommes sont morts
Pour ton honneur piétiné
Honneur à Toi O ! Journée mémorable
Dont les souvenirs nous ont fait frémir
Ton visage est désormais inoubliable
Gloire à tes vaillants Martyrs !
Ce poème a reçu le prix « Encouragement » par l’APC de Sétif le 8 Mai 1969 accompagné d une prime de 50 DA.
- Par DOUHlL Hacène Sétif,1971
Poème publié dans le quotidien « El Moudjahid » le 24 Juin 1971.
Les gardiens de quiétudes
Dans le ciel, ils sont
Le vent pique leur sommeil,
Eveille leur vigilance.
Somnambules, dans des guérites.
La ville désenchantée,
A moitié endormie,
Sous la lumière de ses torches,
Dissimule sa crainte
Derrière ses murs.
Chez eux, ils étaient,
Nulle part, ils sont.
Des images animent leurs visions,
Des souvenirs démangent leurs êtres,
Les yeux scintillent,
L’iris cherche la lumière,
Les cônes préfèrent les couleurs,
Ils ont horreur du vent sombre,
Et des corps sans ombre,
L’oreille se soupçonne,
Décortique les voix,
Le grincement d’un sable, criquet, ravageur.
Parfois, le pas est fictif,
L’image est illusion.
Silence et chaleur, quelle nébuleuse !
L’ami est bras, arme, solitude.
La lune est au-delà,
Seuls les nuages couvrent ce vide,
Donnant à la nuit, un goût morbide,
Soupir, nulle présence dans ce Sud,
Bousculés par un rayon de lumière,
C’est le retour, repos,
Ils vont dormir, s’obéir, se maintenir,
Plus de solitude,
Ils sont les gardiens de la quiétude.
Rassemblement
Quel espace ?
Des idées me tourmentent la tête,
De la réjouissance, contentement,
Des métaphores, des couleurs,
Le soleil est Dieu, parfois ogre.
Faire son chemin dans le désert,
La clarté, l’amour, la souffrance,
Véritable calamité.
Je danse avec les étoiles,
Je m’accroche à la lune.
Zénith, dos au soleil
Je cherche l’horizon, la finalité, l’extase.
Ici est ma réflexion, mon existence.
M’interroger, m’aimer
Me libérer de moi, me coller à ma sépulture,
M’enfoncer dans mes entrailles,
Me serrer les dents,
Me sentir mes veines se dessiner sur mon front,
Je légitime ma présence,
Je me perfectionne un monde,
Je tourne autour de moi,
Je m’écrase sous mes draps.
Une voix, un cri : debout ! Réveille-toi.
Rassemblement.
- Par Mourad Nasri,08 Août 2012
L’ignorant
Endormi sur son flanc
La tête entre les mains,
Il rêve du franc.
J’aurai du franc, du cran
Je serai un amant,
Je ferai parti du clan,
De l’écran, une voix s’élève :
Le clan n’a que faire d’un con
Pour nous atteindre,
Il te faut assez d’élan,
De l’argent
Et une adhésion au front
De ton argent
On te fera des dons
On te sucera le sang
Jusqu’à la fin des temps
Être grand, c’est vider ses sacs
Dans nos bidons
De nos armes, on se fait géants
De toi, on se réalise ignorant.
Par Mourad Nasri,07 Août 2012
Un amour
Sur la route de Colbert
Je l’ai rencontrée
Sur la même route
Elle m’a abandonnée
Partie
Me laissant seul
Sillonner les rues
Raser les murs
D’un café à un autre
Je racontais mon chagrin
La cigarette embrasant mes doigts
Le cœur ahanant
Cherchant dans mes archives
Un vieux courrier
Un mot, une phrase
De ton sourire,
De tes lèvres
Dans les films
J’ai fait
Paris Texas
Love story
Un amour à Venise
Espérant voir
Ta silhouette
Sentir ton parfum
J’ai traversé le désert,
Les montagnes, les douars,
Dans le désert les caravanes passent,
Au Sahara les dunes se déplacent,
Ce jour là,
Moi aussi, je suis parti
Sur la même route,
Une lumière me traversa le cœur,
M’accablant de joie et de bonheur,
Ce fut une aube, le lever d’un autre jour
Ce jour là, j’ai compris
J’ai vécu un amour
- Par Abdelkrim RACHI ,Ain Oulmène Le 18 Mai 2012
OUARDA OU LA SÉDUCTION
Comme elle est simple ta séduction
Comme elle est claire dans l’action
Elle brille parfois comme le soleil
Et par ses rayons doux nous réveille
Elle vient comme ses flocons de neige
Avec élégance et pourtant sans cortège
Comme elle est simple ta séduction
Ce tout que tu possèdes et qui nous confond
C’est la pureté des pierres rares
C’est l’originalité des barbares
Elle ne bouge même pas le doigt
On lui cède tout car elle a le droit
Comme elle est simple ta séduction
Combien c’est beau sa prononciation
Comment nous rend-tu si fiers et braves
Par cette immensité qu’est ta séduction
Ce tout que tu possèdes et qui nous confond
19 mai 2022 à 10 h 27 min
Le Soleil en Algérie.
Par une chaude journée ensoleillée
Je suis tombé amoureux aujourd’hui oh
Quel sentiment à l’intérieur
Mon coeur oui mon coeur
Et la belle
Fleurs parfumées sur
Les rives du fleuve et les
Des collines vertes si lumineuses
Et le ciel est si beau
Et bleu et il n’y a pas un nuage
Dans le ciel et je marche lentement
Et la vie est si merveilleuse
Et paisible aujourd’hui et le
Les fleurs sourient
Dans la chaude lumière du soleil et
Les petits oiseaux chantent
Toute la journée et le
Il fait si beau aujourd’hui et
je suis assis en train de boire mon vin
Et avec un sourire sur mon visage
Je suis si heureux dans ce beau
Endroit ensoleillé Algérie
Et mes souvenirs seront
Ne s’efface jamais
Et le
Joies et bonheur
j’ai eu toute la journée
Dans ce beau
Pays l’Algérie d’aujourd’hui.
David P Carroll.
19 mai 2022 à 11 h 39 min
Rebjr
Merci beaucoup.
je vais le publier sur la rubrique des poèmes.
A+++